jeudi 17 novembre 2016

17 septembre 2016

Mais la foi, tel un chacal,
se nourrit parmi les tombes
et sa plus vivante espérance
nait des doutes
qui planent sur la mort.*



Pour retrouver "terre" il fallait que Socrate aille sur l'île et monte sur le "Trône", une vasque au sommet d'un cône creusé par Platon. Là, sans se laisser aller à la tristesse infinie, face à la mine morose de Sybille, il lui fallait, sans se préoccuper de ses doutes, la soigner pour qu'elle, à nouveau sereine, puisse à nouveau l'illuminer. Et puis, il n'y avait pas pris garde tout de suite, mais elle parlait... enfin... elle murmurait. Difficile à entendre sans se pencher tout près, de tout près, de tendre l'oreille, et surtout de comprendre ce qu'elle disait...
Tout le corps de Socrate palpitait, son cœur roulait comme un tambour fou faisant comme un écho contraire au silence du cœur de Sybille. Malgré tout, il ne savait comment ni pourquoi, il trouvait ce moment... envoûtant... Une larme, la tentation de consoler... Difficile de résister...

* Moby Dick, Melville

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