vendredi 25 novembre 2016

25 novembre 2016





La vie de Sybille et de Socrate est maintenant bien réglée. Un jour sur trois, Socrate porte sa bien-aimée jusqu'au sommet. Il se sent l'âme du héros et du poète :

– Au plus profond de l'antre, une sombre forêt brûle, désertée des bêtes et des hommes. Le silence lui-même semble s'y embraser et laisser place à l'indicible chaos des profondeurs. Ensemble, relevons-nous, tendons nos mains vers le ciel et les profondeurs et donnons à voir ce qui doit être vu !

Socrate redescend. Ensemble, ils ouvrent les paupières, mais restent aveugles. Tremblants, l'une en haut et l'autre en bas, toujours se sentant attirés, ils ouvrent les lèvres, qui restent muettes.

Aucun commentaire: