mardi 8 novembre 2016

8 novembre 2016



La vie sur l'île pourrait, pour un esprit pressé et exigeant, sembler lointaine, répétitive et monotone. Il n'en était rien. Le temps passait à une vitesse faramineuse. Personne n'était à l'abri d'une surprise déstabilisante. Ainsi Socrate avait plaisir à se promener sur la plage. Il aimait parler, écouter le vent s'engouffrer dans ses oreilles, réveillant aux passage d'anciens discours qu'il pouvait dans un moment de recul et de paix profonde, remanier et dire à nouveau. Il parlait à la mer, et selon la direction du vent, elle lui répondait de manières très diverses.
Pour un peu il en aurait regretté de ne pas savoir écrire...

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