lundi 18 mai 2009

« J’essaie de comprendre. Je crois que je m’efforce d’aimer.
Il est vrai que je ne suis pas ce qu’on appelle un optimiste.
L’optimisme m’est toujours apparu comme l’alibi sournois des égoïstes,
soucieux de dissimuler leur chronique satisfaction d’eux-mêmes.
Ils sont optimistes pour se dispenser d’avoir pitié des hommes, de leur malheur.»


Georges Bernanos, Les Grands Cimetières sous la lune
Librairie Plon, Paris, 1938, p. 24.

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