samedi 14 janvier 2017

14 janvier 2017

"Il suffisait que mon regard se pose sur ces pages  pour que mes yeux se remplissent de larmes tellement certaines images  me remplissaient d'aspiration , D'autres me laissaient indifférent. C'était là mon seul critère en matière de beaux-arts, l'émotion qu'elles suscitaient. Le sentiment d'infini. Le sentiment de beauté. Le sentiment de beauté."*


– Dites-moi, cher Platon, est-ce dû aux effets du vertige ou est-ce que réellement nous sommes en train d'être aspiré sur cet amoncellement douteux qui ressemble à une colonne ou alors est l'horizon qui descende en même temps que la nuit nous montre ce qui de jour ne peut être vu? Se peut-il que de si nombreux détails se forment et se défont en si peu de temps  et comment se fait-il qu'en de si profondes gorges le ciel soit encore présent?


* Karl Ove Knausgaard
La mort d'un père

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