mercredi 11 janvier 2017

En vérité...

 Le Platon dont il est question ici, dans cette histoire est bien loin du Platon des origines. S'il porte le nom de Platon, c'est à la manière des ânes qui transportent ce qu'on leur met sur le dos...
Ainsi sur le dos de Platon, vivent un certain nombre d'idées que ses parents, s'il en a, ont déposé sur ses frêles épaules... à moins qu'elles ne s'y soient installées là par hasard... au gré du vent et des rencontres. C'est parfaitement vrai et dans le même temps, c'est parfaitement faux. L'imbécile, quelque soit son humeur, qui voudrait tracer la ligne de démarcation entre ces deux mondes courrait le risque de tomber aussi sûrement que Platon dans ces failles profondes où lézardent d'innombrables mémoires. Mais, il se pourrait que cela soit sans la grâce de celui-ci.


 
– « Demandez-moi ce que vous voulez
et je vous répondrai le plus justement possible.
Mais je ne dirai jamais la vérité... ».

– Et pourquoi donc?
– Pour la plus simple des raisons : elle n'existe pas. 
Le petit chien Platon, ne pensant nullement à fanfaronner, tarde à remettre les pieds sur terre et à se diriger selon ce qu'il sait faire avec son nez.



Mais, d'un autre côté, il progresse dans le domaine du daemon et peut-être même dans le domaine leur maître et c'est presque stupéfait qu'il s'entend dire: 
– Vous me parlez de disparition de la vérité... mais ne serait-ce pas là une forme d'excès qui frôle le délire... Une forme de langage dégénéré à la poursuite de chimères intellectuelle et qui trouve en lui-même ce qui va le faire chavirer dans le non-sens...

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