dimanche 8 janvier 2017

Sous les replis du manteau






Pendant que le petit Platon, cherche encore sous le replis de son manteau, ce qui gigote et le démange encore... Platon le petit chien et Platon le daemon, l'air de rien, poursuivent un dialogue sous le couvert du silence...

– Le saviez-vous, cher Daemon, vous permettez que je t'appelles comme cela, que, selon Humes, "la philosophie morale, ou science de la nature humaine, peut se traiter de deux manières différentes; chacune d'elles a son mérite propre et peut contribuer au divertissement  et à la réforme de l'humanité".*

– Heureusement qu'ils ne t'entendent pas...

– Pourquoi donc faites-vous usage du pluriel? Est-ce là un exemple de ce qui s'appelle un pluriel de majesté dont nous devrions faire usage à l'égard de notre maître? 

Est-ce bien nécessaire qu'un petit animal comme toi se laisse aller à cette sorte d'humeur dont rien ne peut prouver qu'elle puisse être une vraie nécessité. Il est vrai que rien de tout cela n'est entièrement vrai...

... ni entièrement faux...

– Laisse-moi finir et ne m'interromps plus. Chacun de nous est sujet de sa propre nature. C'est une base à laquelle nous ne saurions échapper. Mais cette base, en elle-même, a des frontières on ne peut plus floues que nulle savante périphrase ne saurait délimiter clairement sans commettre d'abus. Et aussi petit que soit cet abus il serait un abus à part entière... Pour revenir à tes questions, il faut que tu saches que notre maître, que je connais bien, puisque je suis une part de son être, n’étant pas son propre maître, il n'est, par conséquence, pas le nôtre...

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