mercredi 18 janvier 2017

18 janvier 2017

Léonard de Vinci, un jour, griffonna sur un bout de papier une sorte de dicton sur la manière dont une œuvre voilée s'adresse à celui qui la regarde :

« Ne découvre pas si la liberté t'est chère, mon visage est prison d'amour. »*



– "La vie, voyez-vous, ça n'est jamais
si bon ni si mauvais qu'on croit."**

– Dites toujours...
– En ce moment même, la même scène...
– Que celle d'hier?
– ... en tous points semblable, se produit... 
– Comme l'inlassable répétition des jours et des nuits... Mais où cela?
– Dans ce monde, ailleurs...
– Voilà qui n'est pas plus précis que ce que hier vous m'aviez dit et vous ne m'avez point totalement répondu...
– C'est écrit.
– C'était écrit, je m'en souviens, mais où était-ce écrit?
Et, je répète ma question, n'y aurait-il point quelques doutes de nature à soumettre cette affirmation à la question... 
– C'était écrit dans ce petit livre-ci...



* Cité dans "Théorie de l'acte d'image2
Horst Bredekamp 

Maupassant, Une vie.

Aucun commentaire: