lundi 6 mai 2024

Jusqu'à ce que...


« La littérature invente, d'ailleurs, tout ce qu'elle touche. Elle ne met pas en phrases ou en vers un savoir acquis; elle part à la recherche d'un savoir qui ne se sait pas encore, et elle constitue un mode de savoir qui n'appartient qu'à elle.»

Michael Edwards, De l’émerveillement, fayard, p.163-164
 

 
Autour d'Auguste et de Julius se développaient quantité d'histoires et des impression presque infinies. C'était parfaitement vrai en ce qui concerne le premier et parfaitement faux pour le second... Comme le dit Auguste:
– On eut dit qu'il était habité par le thème de l'isolement. C'était une grande erreur. Il n'était habité par rien. Tout arrivait et repartait sans à-coups et sans que Julius, échappant à la maîtrise, n'en ressente d'autre effet que ce que l'on pourrait appeler simplement le naturel. De cette nature, bien que, d'une certaine manière, il fut homme, il n'était point autre... Point d'imagination, d'attachement, de détachement ou de d’arrachement pour lui, ce qui était là était là sans qu'aucune question ne se pose. Nul besoin de rechercher ou de recouvrer ce qui eut pu avoir été perdu... Que se passe-t'il quand on est seul?  L'impact peut être physique, physiologique ou social. Aucun de ces impacts possibles n'eurent d'effets sur Julius.... Jusqu'à ce que...

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