samedi 8 décembre 2007

"Fais ce qu'il te plaît"


"La" solution à mon problème s'appelaient Rosa et Sophia. Je les avais connues au temps où elles s'occupaient de faire régner "la paix et l'harmonie" entre les peuples. Il est vrai que toutes deux étaient des êtres humains qu'officiellement nous n'avions pas le droit de fréquenter et surtout pas d'entretenir avec elles des relations plus... personnelles. Toutes deux avaient élu domicile dans le bâtiment qui formait l'extrême rempart ouest de notre citadelle- à l'opposé du bâtiment qui regroupait les forces spirituelles de notre élite dont j'avais, à un certain degré, la chance de faire partie. À l'époque, le bâtiment au fronton duquel était gravé la sentence bien connue : "Fais ce qu'il te plaît", laquelle sentence était comme il se doit fort différemment interprétée selon les divers moments de la vie et les humeurs changeantes des êtres avec une liberté et une tolérance sans égale, était considéré comme un instrument, plus précisément un laboratoire dans lequel on pouvait observer à l'envi tous les comportements "à l'état naturel". Rosa et Sophia en était d'une manière qui leur était très naturelle les deux pièces maîtresses et remarquablement dirigeantes. J'avais la chance, non seulement d'avoir été en quelque sorte formé par elles, mais en plus, ce qui était fort rare, d'avoir leur "oreille".

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