mercredi 17 août 2016

17 août 2016

Divine providence
 Épisode 217

Une chose était sûre, Thomas, las de ses rapports tumultueux
avec sa hiérarchie, voulait être conscient et en ordre avec sa conscience plutôt qu'avec elle.
Il sait maintenant qu'il est considéré comme une mauvaise herbe qui ne doit pas se répandre.
Mais il n'en a cure... et continue sa recherche, à peine perturbé... et encore, le mot semble trop fort...


Où l'on s'apprêtait à découvrir que le travail de l'ombre est une chose prévisible,
et qu'il est apparu, conformément à l'oracle, un événement d'une subtilité sans égale...


Pendant que j'essayais de replanter la feuille, la vie continuait sur l'arbre que je ne voyais plus. Sur cet arbre vivaient toute une population d'ânes arboricoles dont j'apprendrais plus tard que, mis à part les règles fluctuantes inhérentes à toutes sociétés, trois interdits de base constituent le fondement de l'éducation des ânes arboricoles.
Le premier est de ne pas descendre de l'arbre sur lequel ils sont nés. Le deuxième est la défense absolue de toucher aux herbes qui poussent au pied de l'arbre. Le troisième interdit est si puissant qu'il ne peut être révélé sans danger. 

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