vendredi 30 juin 2017

(30) Cap'tain farceur

"Allons plus loin : la permanence du dur a beau configurer symboliquement la rectitude morale, elle est l'indice de ce que le corps est matière, donc prison ; en ce qu'elle est agile, l'âme procède d'une mouité viscérale, c'est un truc (comment dire autrement, sans tomber dans le piège du dualisme ?) plutôt souple. La preuve, c'est qu'aucune culture n'a placé le siège de l'âme dans le tibia."*


– Bien qu'il affirme être bien plus âgé, dans le fond, si je puis le dire, disait Platon l'Ancien, le Cap'tain est un joyeux farceur... une sorte d'enfant de sept qui refuses de grandir... et qui prend un malin plaisir à jouer dans le bac à sable... comme sur la plage... en oubliant que les méduses ont certains pouvoirs dont celui, outre le fait, pour certaines d'entre elles d'être luminescente, de porter leur propre lumière, de brûler celui qui les effleure.







* Philosophe méconnu du XXe siècle, esprit inclassable en marge de toutes les écoles, Jean-Baptiste Botul (1896-1947), auteur de tradition orale, traverse en 1938 une crise profonde mais féconde. Considérant que la philosophie des " choses mêmes " ne s'est pas assez intéressée aux choses molles, Botul crée et explore le concept de mouité. Il en tire des idées étonnantes, qui bouleversent la phénoménologie ambiante, sur l'Etre, le néant, la charcuterie, le fromage, les seins des femmes, le transport des valises et les années trente.


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