jeudi 8 juin 2017

Paradoxe


"On peut voir en un instant toute la structure et la nature de cette pauvre petite chose appelée le moi, avec ses larmes, sa famille, sa nation, ses croyances, sa religion, avec toute cette laideur: tout cela est en en nous, et lorsqu'on le voit du plus profond du cœur et non par le seul intellect, on tient la clé qui met fin à la douleur." *





 Paradoxe, dans le  monde de Platon l'Ancien, les idées dominantes sont légions et ne peuvent, sans risques, être mises en question. C'est pourquoi la démesure, les brumes aveuglantes, l'aveuglement, les éclipses, avalanches, les naufrages et les incendies sont plus courants que n'importe quelles autres situations. Monde curieux dans lequel l'instabilité se veut le reflet d'un monde clairement réactionnaire.


 Quand Platon, bien plus tard, aura décidé de raconter ses expériences extraordinaires, pour Dieu sait quelles raisons mystérieuses l’a-t-il fait, il lui semblera très étrange de raconter certains passages, tant ceux-ci lui paraitront étranges. Et par dessus tout il ne pourra plus leur accorder le crédit que sur le moment il ne pouvait faire autrement que de le leur accorder sans risquer sa disparition pure et simple...
De bien trop vastes questions, sans doute, d'autant plus qu'il n'est rien d'aussi infidèle qu'un récit ou une image. Mais y a-t-il d'autres moyens?









* Se libérer du connu, Krishnamurti













 

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