mardi 1 janvier 2008

La longue marche


Toute histoire possède un début, une cause, voire plusieurs causes et donc plusieurs débuts, tous inatteignables, dans lesquels le héros se retrouve empêtré comme l'hélice dans les algues d'une lagune trop riche. Le juge Tancrède, tout comme Marcel peine à maintenir le cap de son histoire dans le flot ininterrompu de questions, qui restent bien évidemment sans réponses. Encore une fois c'est Julius qui vient le sauver. Désespéré devant ces créatures monstrueuse qu'il a conçu lui-même dans les secrets méandres de son trop riche cerveau, Tancrède entend venir à lui l'enfant. Une simple mélodie, une vraie chanson de marin, une chanson venue des bas-fond qui le tire vers le ciel aux allures portantes et aux recommencements infinis et incertains, aux antipodes d'une musique intelligente et savante, le tire lentement de ses rêveries bien trop réelles.

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