dimanche 14 juin 2009


- Je la vois et ne puis m'empêcher de me poser une question : d'où vient-elle?
- Je ne le sais pas plus que vous.
- Il vaudrait mieux que nous ne restions pas là. Ne sommes-nous pas sur son chemin? Qui sait si cette ombre ne va pas nous absorber.
- Il me semble que vous n'apprenez pas grand-chose de vos expériences. Il y a peu, vous y étiez et il me semble que vous n'y étiez pas si malheureux.
- C'est vrai, je l'avais oublié.
- Pourquoi cette inquiétude si soudaine alors?
- Je crois que c'est une conséquence de l'oubli.
- Ah ! Vous progressez...
- Comment cela?
- Ce que vous venez de dire était intéressant.
- Je ne me souviens pas d'avoir dit quelque chose d'intéressant. Cela me semblait être d'une extrême banalité...
- Venez. Il faut que nous nous éloignions un peu pour que la vanité de vos propos prennent mesure de ce à quoi vous devrez faire face.
- Ne faudrait pas mieux nous en approcher pour mieux la mesurer ?

- C'est que vous croyez, mais vous le verrez il existe une multitude de façon de voir et la meilleure n'est pas toujours celle à laquelle on croit le plus. Regardez bien cette petite faille que l'on peut voit au pied de ce qui nous fait de l'ombre.
- Dois-je comprendre qu'il y a là devant quelque chose qui "fait" de l'ombre? Cela serait contraire à ce que vous me disiez alors. Et puis, attendez... cette chose serait-elle le produit de notre imagination?
- Ah! Décidément, vous avez fait un grand pas. On peut même dire que l'ombre vous convient. je vous rassure cependant, cette chose n'est pas l'objet de votre imagination.
- Vous ne me rassurez pas du tout...

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