mercredi 10 juin 2009

- Quelle merveilleuse sensation tout de même! Jamais je ne me suis senti aussi libre!
- Ah, j'entends que vous progressez...
- Est-ce par ce que je vous dis que je progresse?
- Non, c'est le le fait que vous puissiez vous sentir...
- Est-ce une blague due à votre condition?
- Pas du tout et je ne m'arrêterai pas au fait que vous soulignez lourdement cette condition.
- C'est un fait que vous ne pouvez nier.
- Il est d'autre faits que vous niez et qui n'en sont pas moins vrai s'ils sont d'une très secrète réalité.
- Je ne sais pas de quoi vous pouvez parler mais je dois admettre que j'attends beaucoup des surprises que vous savez admirablement concocter. Voulez-vous faire naître quelque lumière sur ce sujet?
- Soit, comme il vous plaira...



- Comment faites vous cela?

- Je ne fais rien...
- Ne me dites pas que cela se fait tout seul. Il y a à peine une seconde il faisait nuit et maintenant nous sommes au bord d'un gouffre de lumière si intense que nous n'en voyons pas le fond. Et puis il ce fait tout-à-fait étrange...
- Lequel?
- Cette frontière si nette qui délimite ces deux mondes.
- Vous progressez vraiment...

- Vous vous moquez...
- Pas le moins du monde. Venez!
- Non! je ne veux pas recommencer, j'ai mis du temps à m'habituer à cette obscurité. Je ne veux pas la quitter. Je vous l'ai dit, je m'y sens bien... et puis regardez nous ne savons pas où nous allons mettre les pieds...

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