mardi 9 juin 2009

- Regardez comme ici nous sommes libre de nos mouvements. Il n'y a rien qui ne soit possible!
- Ce que vous dites est vrai...mais plus encore... car il n'y a rien!

- Profitez-en!
- Comment cela?
- S'il n'y a rien, vous pouvez laisser libre cours à votre imagination et tout inventer.
- Cela n'est pas possible!

- Pourquoi cela?
- Parce que je ne sais pas le faire.
- N'avez-vous jamais été un enfant?
- Bien sûr que si, mais je 'ai oublié ce temps là.
- Vous ne l'avez pas oublié entièrement puisque vous vous souvenez de l'avoir oublié.
- Cela ne suffit pas.
- Si cela ne suffit pas pour vous souvenir pleinement cela suffit pour commencer.
- Cela ne m'avance guère et en dehors de ma liberté de mouvement je ne vois rien qui puisse me motiver. De plus j'aime avoir les pieds sur terre.
- Vous motiver à quoi faire?
- À créer ce monde dont vous me parliez à l'instant.
- Je ne parlais nullement de créer un monde.
- Je vous ai bien entendu. C'était de cela que vous parliez, je vous assure.
- Je n'en crois rien, et si je le croyais je pourrais vous assurer et vous démontrer que je n'en ai rien dit De toute manière vous êtes ici et maintenant. Il faudra vous y faire!
- Répétez-moi cela!
- Il faudra vous y faire.
- C'est étrange...
- Que peut-il y avoir de si étrange dans cette expression qui est, somme toute, des plus banales?
- Justement, ce qui est étrange c'est que vous la considériez comme banale.
- Pourquoi cela?
- Parce que cette phrase ne peut pas être banale. Si vous l'écoutiez avec attention, vous y entendriez que le sens qu'elle porte est au-delà du commun. Un peu comme l'espace dans lequel nous sommes.
- Continuez, je vous en prie, cela m'intéresse.

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