mardi 4 avril 2017

4 avril 2017

« Éveille-toi !
Avant que tu ne meures. »*





Platon se demande:

– Quels sont donc ces mythes, venus des âges, qui auraient pour fonction de nous transmettre ou de planter au plus profond de nous-mêmes ce dont nous rêverions malgré nous?
D'où viennent-ils, puisque on ne peut les fabriquer. S'ils se font par eux-mêmes, par quelle impulsion prennent-ils formes? D'où viennent tous ces éléments dispersés qui miracle de l'instant résistant à la disparition de l'instant. Maintenant est un mot aussi extraordinaire que la signification qu'il porte. Ce mot qui depuis si longtemps, à chaque instant, disparaît sans relâche pour revenir sans l'ombre d'un doute en d'autres instants qu'il génère à l'infini entre les mains tenant un infini qu'elles génèrent...

Tout est cet infini que l'on voudrait voir réuni, par miracle, et qui s'assemblerait non parce qu'il serait devenu un, mais parce qu'on ne sait le voir... Et surtout parce que si le tout est un, il ne peut, par définition, être dispersé qu'en son propre sein. Le monde, aussi gigantesque ou infiniment petit, sans doute, ou sans fin, probablement, ne peut être dispersé...

– C'est nous qui nous dispersons par le biais de la pensée qui ne peut, au mieux que reconstruire le monde

– ... à son image...

La réplique de Platon le Petit pourrait surprendre... et surprend Platon l'Ancien. Pourtant il ne fait, comme la plupart des gens, que répéter ce qui est entré en lui...

Aucun commentaire: