On eut dit la forme d'un oiseau aux ailes pendantes.
Mon esprit ne pouvait s'en détacher...
Auguste :
– Au moindre de mes mouvements, on eut dit que j'étais trahi. Le chasseur était chassé...
Une question entêtante prit possession de mon esprit : qui était le chasseur ou qui pouvait être la proie qui s'échappait ? Elle disparaissait littéralement avec une perfection qui me rendait triste et heureux. Triste de ne plus la voir tant elle me semblait légère et pleine d'une énergie particulière que je ne possédais point et triste au point que son absence dès son première apparition-disparition fut une présence constante qui m'accompagne...
Auguste passait le plus sombre et le plus clair de son temps à la guetter.
