mercredi 11 février 2015

Tout semblait clair, bien sûr...



– Que faire lorsqu'il n'y a rien à faire...
– Que faire lorsqu'il n'y a plus rien à faire...

Bien avant d'être cette sorte d'immigré, seul habitant d'une île quasiment déserte, où à la manière d'un Robinson, il se débrouille comme il le peut, Auguste se posait la même question.
– Déjà dans les bureaux du Très-Haut, il m'arrivait, en pure contradiction avec les règles et surtout les usages, de consacrer quelques précieuses heures à réfléchir. Certes on me dira, et ils me le diront et vous l'entendrez vous-même quand les émissaires m'auront trouvé, que réfléchir ne peut m'être reproché, puisque c'est précisément pour cela que j'avais été engagé... Certes... Cependant, vous le verrez, ils estiment, selon leurs convictions et celles qu'on leur impose, qu'il y a des limites... Et ces limites, selon eux et... auraient été dépassées...
Je dois admettre que,d'une certaine façon, mais d'un autre point de vue, je partage cette conclusion. Et ceci pour la raison suivante : jamais nous n'avons parlé de la même chose...
Tout semblait clair, bien sûr... et rien ne l'était.



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