jeudi 12 février 2015

À la verticale de chaque instant



Le rythme et le ton de la voix se marient
aux couleurs des temps qui durent et s’étendent.
Le présent est purement un produit de l’imagination.
Quelque chose d'absolument insaisissable
que l'on tente encore et encore,
mais vainement, d'apprivoiser. 

Les émissaires sont là. Avec insistance, ils ont demandé à voir la pierre noire qu'Auguste a repêché. L'ont-ils vu plonger et la remonter ?
Nul ne le sait. Les émissaires ne sont pas là pour être interrogés, mais pour interroger et Auguste, plus que quiconque et pour cause, le sait fort bien.


Cette émotion qui s’appelle bonheur
est un simple passage
qui s’attarde dans la vie,
tissé d’éternité dans lequel
vous devez vous concevoir
à la verticale de chaque instant

La dérive se poursuit.
Rien de ce qui manquait à Auguste ne lui serait de trop.
– Je suis là presque nu et oublieux, mais non oublié des règlements
qui m'ont amenés jusqu'ici...

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