jeudi 1 décembre 2016

1 décembre 2016


 
Platon, face à l'horizon lit dans ses pensées. Il n'est plus, depuis longtemps, le petit chien de l'histoire que j'essaie de raconter. Les va-et-viens continuels du passage du temps, aussi difficiles à saisir que le passage du vent, constitue pourtant l'essentiel de toutes nos vies. Platon lit et pense dans le même temps. C'est-à-dire qu'il mêle ses pensées à ceux qui avant lui, ont eu d'autres pensées. Justement cela lui fait penser à K.*:

– Je ne puis pas m'étudier de façon abstraite puisque je ne suis pas une entité abstraite. Je devrais donc m'"étudier" dans l'actualité de ce que je suis, non en fonction de ce que je souhaiterai être...



Les sens du chemin et les directions que l'on a prises ou fuies, pourraient bien être plus que des métaphores. Dans tous voyages il y a sans cesse des croisement. Ceux qui sont visibles et ceux qui ne peuvent être distingués. Ainsi en est-il du chemin du petit chien Platon. D’où vient-il et où va-t’il? Personne ne le sait. Cependant tout être vivant est doué de mémoire. Ainsi en est-il de Platon. Aussi, même s’il est difficile de faire la part des choses dans tout ce qu’il dit, il est plus que vraisemblable qu’une petite part de vrai puisse être accessible celui qui, loin de se contenter de la première impression, irait puiser dans les sources diverses de son histoire.



Platon raconte: 
On ne voyait rien d'autre qu'une immense étendue d'eau...
... et puis est apparu quelque chose...
et puis est apparue une deuxième chose...



.. et puis ces choses se sont mises à grandir...
Je n'avais aucune idée de là où je me trouvais.
J'étais là. C'est tout.
Aujourd'hui, il n'en est  plus de même.
Je ne puis m'empêcher
de me poser la question,
qu'alors je refusais:
où étais-je
lorsque le monde
m'est apparu?


 

 

 

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