mercredi 7 décembre 2016

7 décembre 2016

"Les cavales qui m’emportent au gré de mes désirs, se sont élancées sur la route fameuse..."*

  – Comme cette fissure au sommet de ce rocher, 
il y a dans mon cerveau quelque chose qui y ressemble. 

Une intense activité régnait dans le cerveau de Platon. Plusieurs voix s’y faisaient entendre. La plupart du temps elles le faisaient dans un certain ordre qui parvenait aisément à couvrir le brouhaha incessant de la vie. Mais depuis un certain temps, la cohabitation était devenue pour le moins problématique. Chacune revendiquait la prédominance absolue de son antériorité. Il en résultait le brouhaha dont je viens de parler. Cela n’était pas le plus grave, car tout cela Platon ordinairement, s’en amusait. Je ne suis pas celui que vous croyez, et pas plus celui en qui vous croyez.

– Je ne suis qu’un petit chien doté d’un cerveau qui ne lui appartient pas…


Imaginez un instant que ces mots aient été prononcé de nos jours. Vous frémiriez à l’idée de tous les médicaments et de tous les traitements que cela inspirerait à nos « autorités ».



"Dans les moyeux, l’essieu chauffe et jette son cri strident
sous le double effort des roues qui tournoient de chaque côté,
cédant à l’élan de la course impétueuse.
Voici la porte des chemins du jour et de la nuit,
avec son linteau, son seuil de pierre,
et fermés sur l’éther ses larges battants,
dont la Justice vengeresse tient les
clefs pour ouvrir et fermer."*

* Le Poème de Parménide 

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