lundi 24 août 2009

« Misérables, qu'avez-vous fait ? Vos sentiment ont-ils pris le pas sur votre mission ? N'avez-vous pas encore compris... Vous rendez-vous comptes de ce que vous avez fait et de ce que cela implique ? Qu'il ne parle plus, passe encore... mais qu'il ait cessé de penser, voilà qui est impensable...et qui plus est ceci serait le fait de votre encouragement et peut-être de... votre enseignement ! Cela ressemble fort à une trahison ! »
- Non, Maître, ne dites pas cela, cela nous fait chagrin...
« Cesse de gémir, animal ! Reprenez-vous et souvenez-vous que je suis votre unique maître. Vous me devez tout puisque je vous donne tout. »


- Il en sera fait selon votre désir, Maître que nous aimons tant.
« Donnez-lui de quoi réveillez le mécanisme endormi de ses pensées. Surprenez-le. Accomplissez quelque chose qu'il ne puisse connaître et surtout que cela soit imprévisible. Faites preuve d'imagination et sans aucun doute je pourrai à nouveau le suivre à la trace. Mais rappelez-vous vos faiblesses ! Qu'en est-il de vos serments quand la moindre des caresses vient à bout de la plus grande sagesse! Au moindre geste vous oubliez tout et dans l'instant êtes capables de changer de maître ! »
- Non, Maître que nous adorons et que nous vénérons sans retenue, ce n'est pas de cela qu'il est question.
« Êtes-vous en train de me faire mentir et déjà fier de me faire la leçon ? »
- Non, Maître vénéré et adoré, mais permettez-moi de vous murmurer avec respect et face contre terre quelque vérité qui ne nous appartient pas et qui s'est glissé incidemment dans notre oreille.
« Et quelle serait cette vérité ? »

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