samedi 29 août 2009

Aussi ordinaire, paisible et harmonieux le réel soit-il, il ne laisse pas de mettre en garde contre les courants sous-jacents aux apparences dont l'éruption est susceptible de tout mettre sens dessus dessous.

Batya Gour
Jérusalem,
une leçon d'humilité


« Assez parlé. Aux actes maintenant et joignons l'agréable à l'utile ! Allez et que cette petite sphère si parfaite, symbole de notre amitié, me soit ramenée ainsi que tout ce qu'elle va éclairer. Surtout ne perdez rien en chemin et soyez comme elle : aussi vive qu'attentive ! »


Ainsi, un fois encore le monde se renverse. Les flux s'inversent et me voilà sans regard distrait courant comme un idiot derrière sa "baballe" et qui plus est heureux comme un chiot d'œuvrer selon sa volonté qui se double de mon bon plaisir.
Doux rêveur à la chance inouïe, je cours sans savoir et saute allégrement par dessus les marches rigoureuses et les secrets trop bien gardés, méconnaissant au passage les sinueux et rougeoyants éclats jaillissant des noirs tréfonds de l'âme humaine. Après tout, nous ne faisons partie que d'un ensemble et non de la totalité dans laquelle se perd l'inéluctable intrication des faits et des valeurs. Serions-nous à même de distinguer les ensembles des touts que nous ne pourrions encore être sûr de rien. Et surtout pas de ces riens que certains s'obstinent à nommer destins...
Je ne suis qu'un accident venu troubler momentanément l'esprit humain de notre despotique Pater dans son fonctionnement régulier et peut-être infaillible, mais il est parfois bien reposant de n'être qu'un chien...


"Si l'erreur est corrigée chaque fois qu'elle est décelée,
alors le chemin de l'erreur est celui de la vérité."


H. Reichenbach.

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