lundi 25 mai 2015

25 mai / L'habitude et le besoin


Ce n’est pas seulement parce que son histoire est incompréhensible et qu’elle coïncide avec les frémissements de la pluie, n'exigeant de ses célébrants aucun sacrifice, que le spectateur, emporté par l'action ne voit rien venir. Lentement, le rideau s'ouvre et son destin est mis à nu.
– Ce n'est pas le monde dans lequel nous vivons.
– et quel est donc ce monde ?
– Une petite part d'inconnu que nous transformons avec allégresse à l'image de ce dont nous avons l'habitude et le besoin...
L’on s’étonne de l’imperfection persistante des pensées sans mots. La belle histoire a autant de résonance que le doux clapotis d'une vague et va d’elle-même trouver son rivage dans la réalité quotidienne.
– Tiens, il pleut! Regardez comme le temps s'écoule.
– Je ne comprends pas, je sens le soleil qui me chauffe.
– Je vous parle du tableau.
– Il pleut dans le tableau?
– Oui.
– Est-ce au sens propre ou au sens figuré ?..

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