jeudi 26 avril 2018

C'est ce qu'il pensait



Très tard ou très tôt,
sous le sombre chapiteau,
dans le feu,
un ailleurs monstrueux,
lueurs rougeoyantes,
découvre, immobiles ou dansantes,
de délicates perceptions
déploient leurs majestueux haillons.

– N'auriez-vous pas l'imaginaire qui déraille?
– Je dirais même: qui raille et qui déraille...
– C'est selon...
– C'est selon la volonté de l'auteur!
– Ou de ce que vous en captez!
– Cela tombe bien, c'est justement notre rôle.
– Je vous trouve bien "agacé"... 
– Comme la pie, je m'y retrouve dans le noir et le blanc, dans le jour et la nuit, dans la bêtise, l'ignorance et l'intelligence qu'essaie de me transmettre mon maître qui lui-même la trouve dans lectures et miroirs...

En repensant, bien des années plus tard, à cette rencontre, on ne peut s'empêcher de penser à ce qui en fut l'origine. À tout ce cheminement qui a amené à cet instant si semblable à tous les autres, unique cependant et qui, l'instant d'après va rejoindre tous les autres pour former ce que nous avons l'habitude de considérer comme un tout... Il commence à mettre en place un certain nombre de questionnements qui le fait ressembler à ce qu'il craignait jusqu'alors et qui ne lui avait amené que des ennuis. Du moins c'est ce qu'il pensait.

Aucun commentaire: