« Les enfants déjà jouant en liberté
crient à côté du cri véritable.
Ils crient le hasard. Dans les entre-passes
de l’espace du monde (là où le pur cri
de l’oiseau se perd comme les hommes dans le rêve)
ils enfoncent le coin de leurs voix criardes.»
R. Maria Rilke
– Tout ce qui vivait sur la terre avait disparu, tant le monde des oiseaux que celui des animaux, tout ce qui vivait sur la terre et surtout les hommes. Tout ce qui avait un souffle de vie dans ses narines et qui se trouvait sur la terre ferme s'était comme endormi.
Quelques mots légèrement prononcés, l'approche d'un doigt, l'ouverture d'un œil ou deux, le dressage des oreilles, en soi, tout cela ne présage rien de bon... ni de mauvais d'ailleurs. En un instant tout peut changer et l'attention se lève, c'est tout.
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