« Le temps approchait du moment assigné par Ilúvatar à la venue des Premiers-Nés. Les Terres du Milieu restaient sous un éternel crépuscule, à la lumière des étoiles autrefois forgées par Varda dans les temps oubliés où elle façonnait Eä. Et Melkor restait dans l'ombre, parcourant souvent le monde sous des formes terribles et puissantes, maniant le feu et la glace depuis le sommet des montagnes jusqu'aux fournaises des profondeurs de la Terre et tout ce qui, en ce temps-là, était cruel ou violent ou mortel est porté à sa charge.»
J.R.R. Tolkien, Le Silmarillion, J’ai lu
Sur l’île sans fin,
qui rêve et qui se construit?
La nuit ne le dit.
Asinus, l’âne citaphore, Damon, le petit chien et le Colonel Pantin discutent face au spectacle de la nature déchaînée.
– Il est temps…
– … et même grand temps…
– Il est grand temps de quoi?
– C’est pourtant une évidence. Il s’agit d’être… d’existence … de notre existence… de toute existence!
– Et alors?
– C’est le moment…
– Peut-être le dernier!
– Vous recommencez!
– C’est exactement de cela qu’il s’agit! Mais il ne s’agit pas seulement de nous.
– De qui parlez-vous?
– Je parle de tout ce dont nous faisons partie…
– Regardez! On a pas le temps… Il ne s’agit point de détails de la vie courante… Nous faisons partie de la fin du monde!
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