« La Tour se déplace en ligne droite, horizontalement ou verticalement d'autant de cases qu'elle le souhaite. La Tour ne peut sauter par dessus d'autres pièces: toutes les cases entre la position de départ de la Tour et sa position d'arrivée doivent être libres. Comme pour toutes les pièces, lorsque la case d'arrivée de la Tour contient une pièce adverse, celle-ci est prise. Par contre la case d'arrivée ne peut contenir une pièce de son propre camp.»
Tandis que tous, perdus dans d'inutiles trames,
Cherchaient à retenir un récit qui s'enflamme,
J'aperçus, sur la grève, un étrange bâti,
Né d'on ne sait quel vent, d'on ne sait quel défi.
Je m'approchai. Déjà, sous mon œil incertain,
Sa forme s'effaçait, glissant comme un lutin.
Derrière moi soudain, je crus voir qu'il se dresse,
J'aperçus, sur la grève, un étrange bâti,
Né d'on ne sait quel vent, d'on ne sait quel défi.
Je m'approchai. Déjà, sous mon œil incertain,
Sa forme s'effaçait, glissant comme un lutin.
Derrière moi soudain, je crus voir qu'il se dresse,
Ou bien sur mon côté, dans quelque allégresse.
Là-bas, près du ressac, il pointait hors du sable,
Là-bas, près du ressac, il pointait hors du sable,
Puis, plus loin sur un mont, superbe, impénétrable.
Mais sous mes pas flottants, la cendre était marquée,
Mais sous mes pas flottants, la cendre était marquée,
D'une suite de pas, sombres, entrelacés.
Je me penchai, tremblant, et dans l'ombre incertaine,
Je me penchai, tremblant, et dans l'ombre incertaine,
Je crus y reconnaître une empreinte ancienne.
À qui donc appartint cette trace égarée?
À moi? À quelque spectre en cette île enterré?
À qui donc appartint cette trace égarée?
À moi? À quelque spectre en cette île enterré?
J'en suivis le chemin, sans oser m'arrêter,
Espérant découvrir ce qu'il me faut trouver.
Et pourtant, à mesure où j'allais, où j'erre,
Le sable sous mon pied s'efface et se resserre.
Les pas devant mes yeux reculent et s'enfuient,
Comme si l'horizon les reprenait sans bruit.
Là-haut, sur un sommet, s'élève une autre tour,
J'y cours, je tends la main... elle a fui sans retour.
Et voici qu'à l'instant, sur la rive prochaine,
Et pourtant, à mesure où j'allais, où j'erre,
Le sable sous mon pied s'efface et se resserre.
Les pas devant mes yeux reculent et s'enfuient,
Comme si l'horizon les reprenait sans bruit.
Là-haut, sur un sommet, s'élève une autre tour,
J'y cours, je tends la main... elle a fui sans retour.
Et voici qu'à l'instant, sur la rive prochaine,
Elle s'élance encore, debout, haute et lointaine.
Le sol même, à mon pas, vacillait sous mes pieds,
Et l'île tout entière songeait à me submerger.
N'étais-je plus debout sur cette terre aride,
Le sol même, à mon pas, vacillait sous mes pieds,
Et l'île tout entière songeait à me submerger.
N'étais-je plus debout sur cette terre aride,
Ou bien s'était-elle enfuie en flots liquides?
Je voulais retenir ce mirage mouvant,
Fixer dans ma raison ce qui fuyait avant,
Mais tout, autour de moi, s'effaçait, insensé,
Et moi-même, à présent, je me sentais glisser.
Je voulais retenir ce mirage mouvant,
Fixer dans ma raison ce qui fuyait avant,
Mais tout, autour de moi, s'effaçait, insensé,
Et moi-même, à présent, je me sentais glisser.
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