Tout est là devant nous qui nous tend les bras. Et puis brusquement, sans qu’il soit possible de le prévoir, d’énormes rochers font irruptions et prennent place devant nous. Commence et recommence alors l’éternelle escalade vers ce que l'enfant ne connaît pas et dont il ne peut rien imaginer. Comment se fait-il que personne ne se soit jamais demandé comment il se faisait que jamais il n'aie ouvert les yeux.
– Tout ce que nous disons s’adresse d’abord à nous-mêmes.
C’est ainsi qu’agit l’enfant, mais il ne le sait pas. C’est pourquoi il ne répond pas. Et c’est pourquoi les questions qu’il se pose ne le poursuivent point et que les réponses se lisent à la cime des arbres dans le lit des rivières, sur le gravier de la grève ou le pollen des fleurs sauvages.
Impossible de dire ce qui ressurgit de la pénombre ou du fond la mémoire... ou du temps... Ce qui se garde en mémoire n’est pas toujours ce que l’on aime le plus.
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