Passer d'un monde à un autre sans soubresaut n'est pas chose aisée. Cela demande quelques facultés d'adaptations élémentaires dont ne dispose pas entièrement Platon, pas plus que Platon le Petit, pas plus que Damon et encore moins l'âne Balthazard. Sa démarche assurée en certaines circonstances se mue en claudication presque aléatoire à l'occasion du moindre choc émotionnel. Certes Platon et les autres membres de sa petite compagnie ressentent comme tout le monde, mais ils ne savent pas ce qu'ils ressentent. Ils ont appris, sans le savoir, à faire comme tout le monde. Mais la plupart du temps il vivent leurs émotions "sans émotion", donc sans vraiment les ressentir. D'une certaine manière, ils trichent pour leur survie... Ils sont loin d'être les seuls... Si l'exemple vient de haut, alors...
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