Passer d'un monde à un autre sans soubresaut n'est pas chose aisée. Cela
demande quelques facultés d'adaptations élémentaires dont on ne dispose
pas toujours. Le vent, lui, s'en moque, se dépose, caresse, va et vient plusieurs fois et puis s’en va. Laissé là, vide, mensonge ensemencé de l'espoir, git son propre corps tressaillant par moment du souffle des absents.
Sous le front superbe de l'horizon, au milieu de sombres braises , éclairées par des
charbons ardents, de sublimes marionnettes sans fin mais non sans-désir
s’agitent, copulent et traversent les rideaux fumeux d’un théâtre, ombre
de lui-même où s’emmêlent gradins, scènes et fabuleux destins. Ceux
qui, grands ou petits, joyeusement s’y sont perdus.
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