vendredi 26 mai 2017

Maigre moisson

Le choix d'un texte, si brillant soit-il, n'est guère que la maigre moisson d'un marcheur, instable par définition, traçant entre les lignes un chemin sans lendemain. Tout est là qui le regarde. Il y tend la main, pose son regard sur ce qu'il peut sans que rien n'ait rien à craindre. Ses pieds n'en font qu'à leurs têtes sans jamais s'enraciner. Bientôt, tout comme le bouquet, il sera fané et ne rendra compte du long et complexe parcours, des pieds à la tête, comme un impossible récit suivi à l'oreille par un sociologue amateur ou distingué, qui n'aurait jamais cessé de s'intéresser à ce qu'il croyait être la réalité sociale.



 – Combien chaque chose ne cesse de se dénaturer  à mesure que s'y ajoute les adjectifs. 


 «La pauvreté, la corruption et le despotisme sont le lot quotidien, non seulement du tiers ou de l'autre monde...





... mais du monde entier, dans ses moindres détails et en particulier celui de chacun...»

Platon l'Ancien nous dit:
– Je me suis toujours intéressé à ce problème. L'an dernier encore, j'ai engagé une correspondance avec un général qui fit partie de mes connaissances, ancien directeur du musée à son nom. Il m'a confirmé que la garde de cette époque était assurée...

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