dimanche 4 novembre 2018

(4) Finalement


« Finalement sa vue s’affaiblit et il ne sait si la nuit se fait autour de lui ou s’il est trompé par ses yeux. Mais maintenant il discerne dans l’ombre l’éclat d’une lumière qui brille à travers les portes de la Loi. Il n’a plus pour longtemps à vivre désormais. Avant sa mort, tous ses souvenirs viennent se presser pour lui imposer une question qu’il n’a pas encore adressée. Et, ne pouvant redresser son corps raidi, il fait signe au gardien de venir.»

Kafka, Le Procès (traduction par Alexandre Vialatte) in Œuvres complètes (Gallimard, 1946) p. 454 et 455. 




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