– En chaque mot, quel qu’il soit, se sédimentent des couches et des couches de sens, tous plus ou moins invisibles mais dont l’influence ne cesse jamais. Pour autant que nous les observions avec une horloge suffisamment large, toute créature vivante est par nature instable, les couches se mélangent et les trous de mémoire se remplissent peu à peu par des mots...
– Selon vous est-ce aussi pareil avec la conscience?
– Selon mon maître, à mesure que passent les années, pour certains en tous cas, la mémoire décroît et pour d’autres elle croît... Il serait erroné de penser que les seconds en seraient toujours avantagés...
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