« C’est le changement et le devenir qui intéresse avant tout Bergson. Il est considéré comme le philosophe du temps, celui qui a considéré que le temps n’était pas comme on l’avait jusqu’ici envisagé une illusion, une apparence, mais l’étoffe de la réalité, sinon la réalité elle-même. C’était comme un changement de perspective où il était proposé à la philosophie de se confronter au monde que nous avions devant nous et non pas à un autre monde dont celui-ci n’aurait été qu’un écran de fumée, parce que justement, il n’était que transitoire, un devenir, en cela il n’était pas la réalité elle-même. Mais la réalité est la transition elle-même.»
Camille Riquier
Les Mémoires de Candide
Ignorantes des limites immatériellement hasardeuses
d'un céleste archipel
Entre ce qui était et ce qui est, il manque et manquera toujours à nos sens cette impulsion, petite ou grande, qui nous fait à jamais voyager.
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