«Je me sentais bien. Mon esprit s'était fait léger. J'oubliais complètement où j'étais. Peu importe si “tout est là”. Je fermais les yeux à moitié, jouant avec la lumière. Le soleil s'était dédoublé sans que ma raison ne m'alarme, au contraire. Un des soleils projetait une ombre qui m'attirait sans que je puisse y résister. Il suffisait que je lève le pied pour que l'ordre du monde se mit à danser.»*
Après que Platon eut quitté l'île enflammée, tout porte à croire que ce souvenir, pour longtemps encore, ne cessera de le poursuivre...
– Chacun de nous a ses repères. Certains en ont plus que d'autres. Certains en ont moins mais s'y tiennent de telle sorte que dans le fond, ils en sont beaucoup plus dépendant.
Platon l'Ancien est dans ce cas. Sans en avoir l'air, il dérive de repères en repères.
Naturellement, il en est de même pour Platon, le petit chien, Daemon ou... bien d'autres encore...
*Walid Neill
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