Deuxième extrait du petit cahier bleu de l'Enfant Lune
Toujours
est-il qu'autour de lui, dans le fond joyeux et sérieux... derrière le vieux rideaux, si ce n'est
en lui-même, une lente dégradation comme un feu d’artifice vers le ciel
tente de s’élever avant qu’en terre il retourne. Cela se sent, cela le
sent et puis tout semble dormir. D’ors et déjà s’éteignent ce qui
pourtant vient à peine de s’allumer. Un instant seulement, Don Carotte
sur le sol s'est affaissé, puis, d'un coup bien placé s'est relevé et vers l'abîme se penche.
– Peut-être n'est-ce que contre moi-même... pire... par moi-même, que la guerre s'est déclarée...
Sous les arcades et les colonnes de l’amphithéâtre infini il y eut comme un éclair qui fit voir l’espace tout entier.
– Du soleil jusqu'à la lune la voie est tracé au-delà, plus loin encore... peut-être jusqu'ici... ou là... Qui peut savoir?
Alors, sur cette trace, aube nouvelle, suprême hiérarchie, un autre jour s'élève comme un silence contagieux ou certains tremblements... Le feu dans la prairie, lentement s’allume et se répand sans laisser au soir d’autres traces que cendres et fumées qui dans la nuit revivent quelque peu.
– Peut-être n'est-ce que contre moi-même... pire... par moi-même, que la guerre s'est déclarée...
Sous les arcades et les colonnes de l’amphithéâtre infini il y eut comme un éclair qui fit voir l’espace tout entier.
– Du soleil jusqu'à la lune la voie est tracé au-delà, plus loin encore... peut-être jusqu'ici... ou là... Qui peut savoir?
Alors, sur cette trace, aube nouvelle, suprême hiérarchie, un autre jour s'élève comme un silence contagieux ou certains tremblements... Le feu dans la prairie, lentement s’allume et se répand sans laisser au soir d’autres traces que cendres et fumées qui dans la nuit revivent quelque peu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire