mardi 27 janvier 2015

Auguste, c'est surprenant, chante...


Il faut être profond dans l’art de l’échange 
et laisser au hasard les rênes du plaisir.

– Auguste imaginait son île, non comme un centre intérêt mais comme un carrefour mystérieux ou personne ne croiserait jamais personne.
La croisée des chemins le trouble, il idéalise et prend peur.
La proue est cassée sur le bas côté de la plage.
– Comme il me l'a dit sans penser au fait que je sois ce que tu sais:
" Le noyau de ma tristesse et de mon angoisse est la mère d’un temps perdu. Elle est le seul être qui corresponde à mes rêves tant de fois répétés en une lecture aussi peu abstraite qui puisse être faite. "
Laissons cela. Menace pourtant permanente. Épreuve de l’existence, forte présence, crédule et cédule d’une morale trop rigide, le fait de chanter le sauve d’une censure trop tranquille pour être honnête.
Auguste a peur, mais, c'est surprenant, il chante... 

Aucun commentaire: