dimanche 25 janvier 2015

L'impossible nécessité d'en être le maître

"Entre les derniers feux d’un soleil encore imprégné
par l’esprit d’une  farce joyeuse ou macabre,
et une prodigieuse éclaircie de lumière, 
installe les tréteaux de la comédie humaine. "

– Que me disiez-vous ?
– C'est sans importance...
– Le fait est que votre ne me semblait point plein d'un vigueur extrême...
– Justement, il a beaucoup fait...
– Fait pour quoi ?
– Pour la cause...
– Pour notre cause...
– Laquelle?
– Il me semble que vous ne valez guère mieux que lui et que tout cela n'est que passager.
- Passager ? Sans aucun doute... Tout n'est que passage...
– Comme les lieux communs...

"C'était, plus encore...
que l’impossible capacité d'en être prisonnier,
la nécessité de ne pas en être le maître.."

Walid Neill

– Rien de tout cela ne compte. Un mot chasse celui qui est venu chasser le précédent comme une note s'unit à celle qu'il chasse... en chantant... de sombres et borgnes mélodies, boîte à clichés sans commentaire associé...
Marcher dans le ciel n'es pas un discours qui puisse se répandre et moins encore s'entendre. La seule chose qui puisse s'entendre est l'âpre cri du vent. Je crois que c'est, en ce moment, la seule chose que mon maître entend.
– Voulez-vous dire qu'il marche sur un fil que lui seul connait?
– C'est ce que je crois.
– Il me semble, pour la première fois, que ce que vous me dites n'est pas seulement le reflet de ce que vous disait mon maître.
– « Riez ! car la vérité est trop triste... »

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