jeudi 22 janvier 2015

En toute objectivité

– Dans un commencement,
l’heureux joueur tend la main
et balaie pour un tour
ce qui suffirait pour un jour.

– Sans la dialectique quelques fois un peu "tordue" de la raison, on pourrait dire pour commencer, mon cher Auguste que nous ne parlons pas vraiment puisque nous ne ferions que répéter... mais tout de même, aux yeux de tous et surtout à leurs oreilles, il me semble, sans orgueil et en toute objectivité, que nous avons quelque peu dépassé ce stade... mai en ce qui concerne l'écriture à propos de laquelle vous me questionniez hier ou avant-hier, je ne puis vous répondre qu'en citant mon maître...

 Le fou possède une géographie irrégulière
que ne possède pas l'homme au chapeau rond.
Avec la question du sensible
immédiatement arrive le soupçon de l'invisible.

– Prenez l'exemple du chien bleu qui semble aujourd'hui accompagner mon maître.Il est dans la neige qui, peu à peu, a recouvert l'entier du paysage, le rendant presque méconnaissable. Il trace dans la neige un ensemble de signes que nous pouvons sans conteste interpréter comme une sorte d'histoire qui s'inscrit dans une autre histoire. Nous savons avec certitude qu'un homme ou un animal est passé là où ce chien passe à son tour. Nous pouvons aussi déduire que d'après la forme de ces signes, la direction du passage allait dans telle direction. Celle du soleil par exemple.
– Même si  du fait qu'il neige on ne le voit pas?
– Il nous suffit de regarder l'ombre du chien et des petits cratères creusés dans la neige.

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