vendredi 1 septembre 2017

Comme si de rien n'était


Après les périls de la tempête, à l'aide des mots qui sont les siens... enfin qu'il fait sien... "comme si de rien n'était", Platon l'Ancien, pleinement conscient de ses limites se laisse aller au flux et reflux de la pensée. 
– Le monde des hommes est une planète étrange dont je me sens le plus parfait étranger...



Les yeux bandés, conformément au rituel journalier, face à l'immensité du ciel qu'il ne peut que deviner, "somme toute et malgré tout" installé en déséquilibre sur l'Unique Pilier de la Vérité, il se demande comment il a pu se retrouver juché sur cet ici si loin de là-bas.


 Comme il arrive si souvent, au fil de la danse, les temps se mélangent sans que rien ne le signale à celui qui le vit.

– Prenez garde au moindre faux pas!



Platon l'Ancien se dit que rien ne peut plus l'atteindre sans lui procurer la joie ardente de l'innocence. Ce qui lui fait prendre quelque risque.


Notamment celui de la démultiplication...



– La balance est avec moi! Suivant le mouvement que je fais, elle  penche immédiatement, et avec franchise, de mon côté.



– Se doutent-ils combien s'améliore ma vision quand sur mes yeux le rideau est tombé?




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