vendredi 8 septembre 2017

Prisonniers des mots?


Nous voici convié à partager une recherche en marche. Le brave camarade Platon l'Ancien poursuit son exploration du langage dans le cadre de sa propre épopée dont il joue le rôle réel et celui qu'il s’octroie: celui de l'écrivain, du maître du jeu.

– Quitter la langue pour la plume et s'envoler pour mieux la retrouver...


– Dites-moi cher Platon Perroquet, vous qui ne cessez de répéter que les hommes sont de bien tristes prisonniers des mots, ne serait-ce point vous qui aujourd'hui, ayant appris quelques uns de leurs petits secrets, serait déjà devenu ce prisonnier que vous voyez en eux? Et puisque je doute que vous me répondiez avec enthousiasme sur ce sujet, j'ai une autre question:
Qu'est-ce que bien se conduire?

– Cher Justin, voilà qui commence à m'intéresser. Il me semble que vous aussi vous ayez, en quelque sorte, monté d'un échelon dans cette hiérarchie. Hiérarchie qu'hier encore, il me semble de mémoire, que vous n'aimiez guère... après l'avoir si longtemps chérie... Votre révolution est permanente si bien que l'on ne peut jamais savoir où vous en êtes... 
Et voilà une question que vous me posez une question qui nécessite au préalable un ajustement. Sans vouloir être pédant il faut au préalable clarifier à quoi se rapporte la question: à la conduite, en l’occurrence la conduite de soi. Quoi qu'il en soit, la manière en est le centre puisqu'il s'agit du bien se conduire. Dans un premier cas il faudrait impérativement faire la lumière sur le but recherché: le lieu (où l'on se conduit) et dans un deuxième cas, l'état, le comment se conduire (peu importe où l'on va) et dans ce cas comme dans l'autre savoir ce que l'on entend par bien. Et là vous le savez, la question devient monstrueuse tant elle montre de réponses possibles parmi lesquelles il est bien difficile de faire un choix...



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