Le camp

Quelque chose fit qu'il n'arrivait pas à définir fit qu'il n’eut aucune confiance en la tour. Une sorte de déclic discret. Et plutôt que d'y pénétrer et de s'y mettre à l'abri, il préféra réunir une brassée de branches mortes jusqu'à ce qu'il y en eu assez pour faire un nid qui fut suffisant pour l'isoler du sol et de la neige qui le recouvrait.
 

Non loin de la tour, si Platon l'Ancien avait pu se hisser sur la 

roche en surplomb qui le cachait à sa vue, il eut pu voir le camp...

– Voyez-vous cher Auguste... enfin je voulais dire Platon, si l'on en croit les hommes, à travers leurs doctes propos, dans ce qu'ils appellent "leur" monde, chaque jour qui passe est un jour particulier. Malheureusement ils ne voient pour ainsi dire que ce qui est identique ou comparable à hier ou à demain. Une chose est grande, non pour ce qu'elle est, mais pour ce qu'elle rapporte sur le marché dans lequel elle va être exposée. Et ceux qui prétende le contraire sont applaudis ou chassés selon leurs mérites passés ou supposés, en tous cas attribués, sans compter les grades qu'ils occupent et la cote* estimée de leurs propos sur ce marché du commun...



* la cote viendrait du mot "quota"
(http://www.expressio.fr/expressions/avoir-la-cote.php)