vendredi 31 mars 2017

31 mars 2017

«Je me sentais bien. Mon esprit s'était fait léger. J'oubliais complètement où j'étais. Peu importe si “tout est là”. Je fermais les yeux à moitié, jouant avec la lumière. Le soleil s'était dédoublé sans que ma raison ne m'alarme, au contraire. Un des soleils projetait une ombre qui m'attirait sans que je puisse y résister. Il suffisait que je lève le pied pour que l'ordre du monde se mit à danser.»*

Après que Platon eut quitté l'île enflammée, tout porte à croire que ce souvenir, pour longtemps encore, ne cessera de le poursuivre...
 




– Chacun de nous a ses repères. Certains en ont plus que d'autres. Certains en ont moins mais s'y tiennent de telle sorte que dans le fond, ils en sont beaucoup plus dépendant.

Platon l'Ancien est dans ce cas. Sans en avoir l'air, il dérive de repères en repères.
Cela a déjà été dit dit: Platon n'a pas toujours été celui que l'on peut voir dans cette histoire. Si, dans l'esprit des gens, la résurgence perpétuelle de son passé n'est pas "chose" courante, c'est qu'ils ne sont point conscient de cette "chose" quand c'est leur vie qui défile devant leurs yeux.
Naturellement, il en est de même pour Platon, le petit chien, Daemon ou... bien d'autres encore...



 *Walid Neill

 

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