lundi 6 mars 2017

6 mars 2017

Dans les yeux de chacun passent les nuages. Ils inscrivent de si nombreuses histoires que rien n'est plus hasardeux que de croire en leurs images ou d'espérer y voire un sens ou même plusieurs.

– Tout cela ne vaut-il pas la peine d'y penser?
– Certes, mais avec quelle intensité?
– La question n'est pas une réponse.
– Ce n'était pas seulement une question...
– Certes, cela ne m'a pas échappé et il ne vous a pas échappé que la suite était une sorte de fuite qui vous a permis de ne pas répondre plus avant...




– Avant ou après, peu importe. Ce qui compte est ce qui ne peut se comprendre... Imaginez, par exemple, un enfant dans sa chambre.

La nuit est tombée, les portes se sont fermées, mais il peut voir au-dessus de l'une d'elle, près du plafond, comme un reflet de lune dans un ciel qui s'ouvre et se ferme sur le domaine des grands à qui, à ce qu'ils disent, il doit et va ressembler. Ce domaine, un jour, sera le sien, il en est sûr, mais quand... Le regard de l'enfant est et ne peut être, comme chacun le sait, qu' "entaché d'erreurs" qu'il doit à son imagination. Ce qu'il voit n'est pas ce qui est et son esprit ne peut être que sauvage, sans logique. Pour le moment, cette folie n'est que celle d'un enfant: jolie, quelquefois, immature, irréelle, irresponsable, vagabonde et rêveuse. La porte de l'enfant dont je vous parle sera la première des frontières.

– Une frontière à l'image du cadre dans lequel nous vivons...


Aucun commentaire: