jeudi 16 mars 2017

Les nécessités du destin

Comment s'opposer au nécessités du destin ou à ce qui nous parait comme tel ?
Cette question, Platon se la pose souvent. Il n'est point seul en ce cas, une partie de sa petite famille se la pose aussi souvent que lui. Certes les mots ne sont point les mêmes pour tous...

" Mais avant tout, il y avait une flamme, une petite flamme vive, qui parcourait l'avant-scène de ma mémoire;" *




Platon le Petit, chien de son état, ne se pose guère de questions. Mais le peu dont il s'agit, tout-de-même, il les pose à haute voix.

– Les questions que je pose ne me sont point directement destinée. C'est au monde que je les pose. Platon le Petit est très fier des finesses de la nuance... de toutes les nuances...

– Pour ceux qui n'auraient pas compris, il y a dans l'énoncé qui précède autant de finesse possible qu'entre deux moment différents où ce qui est considéré comme étant la même chose aura deux odeurs permettent d'identifier clairement le passage du temps... Il faut pour cela maîtriser un organe qui est certes donné à tout le monde, mais dont la sensibilité et les capacités sont l'inégalité même...

Aussi petit  qu'il puisse être, ses capacités ne sont pas toutes du même ordre... et l'orgueil, quoiqu'il en dise n'était plus chose si lointaine... et sa rougeoyante ardeur ne demandait qu'à prendre place dans le récit.


* La leçon d'allemand, Siegfried Lenz 
Pavillon poche, Laffont








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