« L'idée du destin devait naître une des premières chez les peuples anciens, à la vue de cette nature dont ils subissaient la tyrannie sans avoir pu la soumettre elle-même, par la science, aux lois de la pensée. Dans leur ignorance des règles particulières qui relient entre eux les phénomènes, ils se contentaient de placer à l'origine des choses une force unique et universelle.
Mais cette force qui est pour les autres êtres fatalité, qu'est-elle en soi? Le maître n'est pour l'esclave une puissance fatale que parce qu'il est en lui-même une puissance libre. Et l'esclave ne l'ignore pas; demandez-lui quelle est à ses yeux la forme la plus parfaite de l'existence, il répondra: la liberté. Ainsi, en concevant le suprême destin, l'humanité des anciens âges ne faisait que concevoir déjà, par une voie indirecte, la liberté suprême.
Le jour où l'esclave a compris sa servitude, et par là même la liberté qui lui manque, il possède, avec cette idée de la liberté, la condition et le premier moyen de sa délivrance.»
Alfred Fouillée, La liberté et le déterminisme, 1872
Quatre-cents-huitième rapport de Don Carotte
Extrait du Grand Cahier Bleu
Selon les informations que j'ai moi-même recueillies, l’intensité du rapport au monde de l'enfant Lune serait sans commune mesure avec les normes connues. De ce fait il en est résulté un grand nombre de problèmes que nous avons sous-estimés du fait même qu'ils ont été résolus par l'enfant Lune, avant même que nous n'en ayons eu connaissance. Ceci ne devrait pas occulter le fait que ces problèmes ont eu lieu... et que par méconnaissance... ou inconscience, nous les avons en quelque sorte niés.
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