Don Penúl, enroulé dans son manteau, n'a perçu que très indirectement et très faiblement le choc de son arrivée dans les décombres d'une ville inconnue. Il ne se préoccupe que du danger qu'il ressent pour lui-même. Il ne se réveille que sous la pression d'un homme qu'il ne connaît pas, qu'il n'arrive pas à encaisser et avec qui il peine à débattre d'autre chose que de la marche à suivre.
– Pour moi, qui me trouve présentement dénué de tous biens, par force je ne peux concevoir de différence entre la matière et l'esprit. Quiconque ne possède rien, possède néanmoins une nature semblable à la pensée. Ainsi, présentement, je ne possède rien d'autre que ce manteau... Alors, en ce qui concerne votre demande...
Chaque fois que l'on nous présente un début d'explication, on découvre immanquablement que le contraire peut être tout aussi vrai! Voilà qui devrait faire réfléchir. Les apparences sont si souvent trompeuses... Si une constante émerge malgré tout de ce brouillard, elle sera simplement que: tout est possible!
– C'est possible Ducon, mais si nous ne voulons disparaître à tout jamais, il va nous falloir prendre en main la situation par un autre bout. Tu vois ce que je veux dire?
L'occasion était trop bonne.
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